23 mars 2006
Samedi 12 Novembre 2005
Déjà une semaine qu'on est en Californie... Aujourd'hui, on passe la journée à San Diego, à un peu plus de 2h de route au Sud de Los Angeles. Il fait un temps magnifique, grand ciel bleu et soleil qui tape.
La ville ressemble à une grande ville américaine classique avec son Downtown animé. On commence par aller faire un tour au Horton Plaza, un immense centre commercial à ciel ouvert comme ils en font beaucoup. Je dévalise le Gap et fais quelques achats pour les copains restés dans la grisaille parisienne. On déjeune dans un resto bizarre tenu par des Mexicains mal aimables mais qui a un slogan qui déchire dit par Lomi avec son wonderful accent : "Everything you put on a roll, we can put it on a potato" (oui ceci est une private joke).
On repart ensuite direction le Balboa Park. On ne voit finalement qu'un mémorial des anciens combatants de la seconde guerre mondiale : impossible de trouver l'entrée du parc qui est immense sur la carte. Pas doués les mecs. On traine un peu dans le coin, on profite du cadre bien kitch de l'endroit (des mosaïques de couleurs au style... particulier), je m'amuse à dévaler une pente en roulant, ça occupe.
On se dirige ensuite vers l'île de Coronado, un quartier résidentiel qui mélange petites maisons sympas et port militaire. Roro s'arrête pour tenter de prendre en photo le chantier naval. Le couché de soleil depuis le pont de San Diego est magnifique. On passe au retour par Old Town, qui est comme son nom l'indique le plus vieux quartier de San Diego. Bon ok les Indiens ont cramé le coin un paquet de fois et il ne reste plus rien d'origine mais en faire un truc en toc comme ça, c'est moche. On se croirait à Hammamet tellement c'est kitch. On ne prend même pas la peine de descendre de la voiture.
On prend ensuite une bière dans un bar sportif de Downtown (avec de jolies serveuses), on croise quelques jeunes qui font de la pub pour les restos du quartier dont un qui jongle avec son panneau (enfoiré qui s'arrête au moment où je me mets à filmer) ainsi que quelques lowriders sympas.
La soirée est réservée à un concert à Mira Mesa, dans la banlieue de San Diego. 25$ l'entrée, super fliquée, pleine de recommandation du genre "le premier qu'on chope à fumer ne serait-ce qu'une clope ou à boire de l'alcool, on appelle les flics". So straight edge. On laisse les camescopes dans la voiture et c'est parti pour une succession de groupes plus ou moins réjouissants :
- Funktuation (ou un truc comme ça), un petit groupe de funk local sans prétention mais sympathique.
- Eyedea : un grand benêt avec une face de raie façon chanteur pop anglais à frange mal dans sa peau qui lit son journal intime sur une basse à la con. Il tape des montées nerveuses et insulte le public... avant de s'excuser. Pathétique... On craque au fond de la salle et Lomi se met à brailler "Please pass the mic" ahah !
- Mr. Dibbs, un DJ plein de piercings qui nous gratifie d'un set bien foutu, nerveux, efficace et ingénieux. Jusqu'ici, le meilleur moment de la soirée : pour une fois que je me fais pas chier quand un mec pousse des disques !
- Ill Bill & Sabac Red : le frangin de Necro est gros, lourd et inutile sur scène, il a de la chance d'avoir Sabac à ses cotés pour maintenir la sauce (la version live de "Black Helicopters" est complètement loupée d'ailleurs). Le public de Def Jukie a beau y mettre de la bonne volonté, on les sent pas non plus au taquet.
- The 3MGs : On était venu pour eux, pour voir Scarub, Eligh et Murs sur scène. Malheureusement, au lieu de 3 Melancholy Gypsys, ils ne seront que deux, Eligh étant retenu par des problèmes perso (dommage, c'est surtout lui que je voulais voir). Avant le concert, on avait un peu discuté Lomi et moi avec Scarub autour des tables de merchandising : vraiment gentil et disponible le Living Legend.
Sur scène, une chose est sure, Murs a du métier. Ce grand dégingandé saute partout, vanne le public, drague les filles, arrête un titre pour en embrasser une, reprend de plus belle et se paie le luxe de reprendre les couplets d'Eligh d'un vieux morceau de leur premier groupe (Log Cabin pour un "Sunsprayed" qui rend dingue Lomi). C'est impressionnant. Scarub quant à lui, c'est la force tranquile, le charme discret, il complète bien l'exubérance de son pote. Le show est vraiment sympa.
On a pu constater que les shows américains sont vraiment vraiment différents de ceux organisés en France. Plein de filles, sapées sexy (qui mattent au moins autant que les mecs héhé), des danseurs qui forment des cercles (y avait un gros chauve super relou qui tapait l'amitié avec tout le monde dans le genre pot de colle transpirant, très amusant à regarder) et mêmes des mecs qui freestylent en attendant que le show commence (dont un qui m'a fasciné avec sa gueule tout droit sortie de la famille Griffin). Ce soir là, c'est ecléctique même si majoritairement blanc et asiatique dans le public : quelques teenagers à l'ouest (s'asseoir au milieu de la fosse pendant un show, n'importe quoi), des filles bien sapées (chic ou tasspé), des fraggles, des métalleux, des skateurs...
Roro est en position relou : on n'a pas mangé à 20h alors il est grognon ! On mange sur un parking en se filmant dans la caisse, meilleure séquence vidéo du séjour ahah (dédicace à Rockin' Squat) !
Bref, bonne journée : San Diego sous le soleil c'est très sympathique, le centre ville le samedi soir est animé, y a de la verdure... On n'a pas été dans East San Diego qui doit être aussi tendu que East L.A. mais ce qu'on a vu de la ville fait plaisir.
Voilà, demain on dit goodbye to L.A. et hello Las Vegas !



On prend ensuite une bière dans un bar sportif de Downtown (avec de jolies serveuses), on croise quelques jeunes qui font de la pub pour les restos du quartier dont un qui jongle avec son panneau (enfoiré qui s'arrête au moment où je me mets à filmer) ainsi que quelques lowriders sympas.
La soirée est réservée à un concert à Mira Mesa, dans la banlieue de San Diego. 25$ l'entrée, super fliquée, pleine de recommandation du genre "le premier qu'on chope à fumer ne serait-ce qu'une clope ou à boire de l'alcool, on appelle les flics". So straight edge. On laisse les camescopes dans la voiture et c'est parti pour une succession de groupes plus ou moins réjouissants :
- Funktuation (ou un truc comme ça), un petit groupe de funk local sans prétention mais sympathique.
- Eyedea : un grand benêt avec une face de raie façon chanteur pop anglais à frange mal dans sa peau qui lit son journal intime sur une basse à la con. Il tape des montées nerveuses et insulte le public... avant de s'excuser. Pathétique... On craque au fond de la salle et Lomi se met à brailler "Please pass the mic" ahah !
- Mr. Dibbs, un DJ plein de piercings qui nous gratifie d'un set bien foutu, nerveux, efficace et ingénieux. Jusqu'ici, le meilleur moment de la soirée : pour une fois que je me fais pas chier quand un mec pousse des disques !
- Ill Bill & Sabac Red : le frangin de Necro est gros, lourd et inutile sur scène, il a de la chance d'avoir Sabac à ses cotés pour maintenir la sauce (la version live de "Black Helicopters" est complètement loupée d'ailleurs). Le public de Def Jukie a beau y mettre de la bonne volonté, on les sent pas non plus au taquet.

Sur scène, une chose est sure, Murs a du métier. Ce grand dégingandé saute partout, vanne le public, drague les filles, arrête un titre pour en embrasser une, reprend de plus belle et se paie le luxe de reprendre les couplets d'Eligh d'un vieux morceau de leur premier groupe (Log Cabin pour un "Sunsprayed" qui rend dingue Lomi). C'est impressionnant. Scarub quant à lui, c'est la force tranquile, le charme discret, il complète bien l'exubérance de son pote. Le show est vraiment sympa.


Bref, bonne journée : San Diego sous le soleil c'est très sympathique, le centre ville le samedi soir est animé, y a de la verdure... On n'a pas été dans East San Diego qui doit être aussi tendu que East L.A. mais ce qu'on a vu de la ville fait plaisir.
Voilà, demain on dit goodbye to L.A. et hello Las Vegas !
15 mars 2006
Vendredi 11 Novembre 2005

On reprend ensuite la voiture pour aller voir du coté de Mulholland Drive et de Cañon Driver. On se perd un peu dans Beverly Hills et Bel Air : les maisons sont gigantesques et les quartiers super agréables. Un mec de notre âge nous indique tant bien que mal notre chemin (une bonne tête de con le gars d'ailleurs). La vue depuis Mulholland est splendide et pour le coup, aucun problème de visibilité.



Jeudi 10 Novembre 2005



Grâce à Lomi qui est le seul à réagir quand Debbie demande s'il y a des fans de "Friends", on fait un tour sur le plateau du "Central Perk" où on pose sur le canapé. On va ensuite faire une photo sur fond vert pour faire croire que General Lee, la voiture de Bo et Luke Duke saute au dessus de nous. Je rate parfaitement la pose, c'est d'un ridicule !
Avant de finir et de récupérer notre magnifique photo avec General Lee (gratos, surprenant), on fait un petit tour au musée Warner Bros. C'est cheap. Au rez de chaussée, il n'y a que quelques costumes plus ou moins intéressants et à l'étage, c'est une expo "exceptionnelle" sur Harry Potter. Le seul truc amusant, c'est d'essayer le fameux chapeau qui décide de l'école où les apprentis sorciers iront étudier. Je serai un Griffon d'Or comme Harry, trop chouchouchouette !
On retourne ensuite sur la 3rd Street Promenade après avoir mangé dans le centre commercial à coté : Romain cherche une paire d'Adidas Superstar avec des bandes rouges à sa taille depuis deux jours.



Le principe du Blowed est simple, c'est le public le juge. Si c'est naze, il se met à gueuler "PLEASE PASS THE MIC !" et le mauvais MC incriminé doit rendre le micro. C'est super marrant à voir et contre toute attente, l'ambiance reste bonne et le taillage est accepté de bonne guerre. Dans l'absolu, quand ça se passe bien, chaque round se déroule ainsi : deux rounds de 45 secondes, même instru pour tout le monde, impro de rigueur et à la fin, le choix du gagnant à l'applaudimètre, apprécié par le maitre de cérémonie des lieux, le très vanneur J Smoov (ce mec déchire).
Je filme la plupart des rounds mais je m'en veux de ne pas avoir pris le premier round d'un petit blanc très eminemien (Suga Shane de son blaze) dans le flow et l'attitude qui a bien surpris son monde avant de s'écrouler au 2nd face au Philippin qui ira en finale. P.E.A.C.E. de Freestyle Fellowship (on était genre un peu dingues de voir ça avec Lomi) prend part au concours mais semble vraiment trop défoncé. Trop agressif, trop sur de lui, il se fera sortir dès le premier tour par Sacrifice, futur demi-finaliste. C'est le seul moment de la soirée où on sentira l'ambiance se tendre un peu mais P.E.A.C.E. viendra s'excuser auprès de son challenger un peu après. On aperçoit Aceyalone qui assiste au spectacle discrètement, il ne montera malheureusement pas sur scène.

Avant de partir, on discute un peu avec le maître des lieux, Ben Caldwell, et sa fille. On parle de la France (qu'il connait depuis 30 ans et qu'il a vu évoluer vers toujours plus de ressemblances avec les Etats Unis), des émeutes, de son travail d'aide à l'Afrique et à sa communauté. Les Caldwells sont très ouverts et très sympas. Pendant ce temps, un cercle s'est formé devant Kaos Network : ça continue à improviser au son d'un beatbox ou d'un ghetto blaster. C'était vraiment une soirée incroyable, un truc à vivre absolument.
12 mars 2006
Mercredi 9 Novembre 2005


Le campus est assez bluffant : super vaste, des pelouses parfaitement entretenues partout, des arbres, des batiments immenses et vraiment agréables dans un style un peu "Harry Potter" (on a les références qu'on peut). On y croise beaucoup de filles (une majorité) et une forte concentration d'étudiants asiatiques. Tout le monde est très propre sur lui, plutôt sportif et fier de sa fac (ils ont tous un truc aux couleurs de UCLA).


Le ciné quant à lui est sympa, super grand mais on n'est pas trop dépaysé avec nos multiplex. Il faut juste supporter Roro qui sent le poisson à cause de sa casquette.

On remonte Santa Monica Boulevard mais à 23h, tout est en train de fermer ou l'est déjà. On finit par tomber sur un coin animé, on se gare une ou deux roues plus loin. On se rapproche de l'animation et on se fait la réflexion comme quoi, décidemment, il y avait pas mal d'homos dans le coin. Ah ben oui, effectivement, y a plein de messieurs en terrasse qui enfoncent leur langue dans la bouche d'un autre monsieur. Ahum, on est trois mecs, ça va pas le faire : demi-tour et direction l'hotel.
10 mars 2006
Mardi 8 Novembre 2005


On mange dans une chaîne de resto type mex dans le quartier d'affaires. Parfaitement oubliable. On boucle la visite du quartier en 2h, pas grand chose de plus à voir a priori.

On discute avec un des vendeurs de la boutique, il se trouve qu'il est amateur du Project Blowed. Il nous rassure sur Leimert Park (où se situe l'open mic) : on a beau être en plein South Central, ce coin là est sans souci. Pour les lives, c'est apparamment au petit bonheur la chance, il peut y avoir tout le monde ou... personne. On verra ça jeudi soir.

On fait ensuite un petit tour dans les centres commerciaux du coin (le "Berverly Center" et je sais plus quoi), très agréables avec leur ciel ouvert pour déambuler entre les boutiques.

Putain, la carte bleue chauffe vilainement, j'ai dépassé mon budget quotidien largement (j'ai déjà un jour d'avance... ou de retard, c'est selon). Va falloir que je calme le jeu sinon le retour risque d'être tendu !
Lundi 7 Novembre 2005

On tape la discute dans les rayons avec un Renoi de genre 35 balais qui revient d'un mois en France. Il se fout de nos gueules gentiment en parlant à son pote : "Regarde c'est des Français ! Normalement, ils sont pas comme lui (en me montrant), ils sont plutot secs comme ceux là (en montrant Lomi et Roro) !". Sympa le mec ahaha. On discute un peu de nos perceptions respectives de nos pays, lui aimerait bien vivre en France, trouve que les gens foutent la paix ax autres alors qu'ici tout est dans l'apparence. Marrant.
On passe le reste de la journée sur Hollywood. Après un Double Whopper Cheese accompagné du Dr. Pepper de rigueur (le meilleur menu du monde), je fais quelques emplêtes chez Gap où Romain et Lomi s'amusent à me faire essayer des fringues improbables pour moi... mais qui me plaisent bien contre toute attente (ils se sont crus dans "Pretty Woman" ces cons là). J'ai l'air presque présentable avec les vestes et les pulls qu'ils me sortent. Bon moment de rigolade (aurais-je déchiré un jean en l'essayant ? ahaha).
On déambule sur Hollywood Boulevard en regardant les étoiles dont la moitié des noms nous sont inconnus. On fait un petit tour dans un centre commercial au cadre surprenant : une cours centrale à ciel ouvert surmontée de quatre immenses éléphants et des bas reliefs genre "j'me la pète ethnique". Impressionnant. Un tournage est en cours à coté du magasin de casquettes où on fait quelques achats avec Lomi, pas mal de jolies filles bien apprêtées... La chacalisation commence.
La nuit est tombée, la balade continue et on découvre le Chinese Theatre où les stars laissent leurs empreintes. Des sosies (plus ou moins réussis c'est le moins qu'on puisse dire) de Michael Jackson, Elvis, Marylin abordent le touriste en proposant de poser pour quelques dollars. Le clou du spectacle est un grand Renoi androgyne à moitié à poil avec des lentilles, des fausses canines genre vampire déguisé en ange sur semelles compensées. Concept.
On discute avec une petite vendeuse libanaise dans un magasin de jeans sur Hollywood. Elle est là depuis un an et apparamment, elle a du mal à s'acclimater.
On mange dans un resto italien à coté (Miceli's). Le cadre est intime, des bouteilles de Chianti pendent du plafond et un crooner rital chante en jouant du piano. La bouffe est super bonne et les serveurs agréables. On squatte là un moment en comatant à moitié et en se racontant nos histoires de famille.
Après avoir galéré pour retrouver la voiture (putain de quartiers résidentiels qui se ressemblent... et puis de taches qui font pas gaffe où ils garent leur caisse), on finit la soirée en buvant une bière au "Circle Bar" un club de Santa Monica sur Main Street. Super sympa, un grand bar oval au centre de la pièce, des tabourets autour, la lumière est tamisée dans le même délire que le "Good Hurt". Dans le fond, une petite piste de dance, un DJ passe des vieux morceaux de new jack. Merde, c'était quand même sympa cette zik. Il y a un drole de manège avec un mec sapé en cowboy (bottes, chapeau et chemise de rigueur) qui se traine une biatch bien vulgos... On comprend rien mais un Renoi finit par taper la discute avec la tass et l'embarque plus ou moins.
A l'arrière de la salle, une autre à ciel ouvert pour les fumeurs. On y croise des Français, pas très causants et qui sont là depuis trois semaines. Ils n'ont pas fait grand chose, ils n'ont pas loué de bagnole. Faut être un peu con pour aller à L.A. et ne pas prendre de caisse...



On discute avec une petite vendeuse libanaise dans un magasin de jeans sur Hollywood. Elle est là depuis un an et apparamment, elle a du mal à s'acclimater.


A l'arrière de la salle, une autre à ciel ouvert pour les fumeurs. On y croise des Français, pas très causants et qui sont là depuis trois semaines. Ils n'ont pas fait grand chose, ils n'ont pas loué de bagnole. Faut être un peu con pour aller à L.A. et ne pas prendre de caisse...
09 mars 2006
Dimanche 6 Novembre 2005
Une bonne nuit de sommeil pour se remettre d'un voyage de 14h, c'est pas du luxe. Je partage le lit avec Lomi vu que l'autre crasseux de Romain aime baigner dans sa crasse de la journée. Heureusement, Lomi bouge pas trop et je sens que je peux compter sur la préservation de mon intégrité physique. On se lève pas trop tôt et direction Venice Beach. On découvre enfin Los Angeles de jour : il fait gris mais bon même si c'est pas non plus la grosse chaleur.



On finit la soirée sur la 3rd Street Promenade (sur Main Street). Dans le genre, ça ressemble un peu au Village à New York. C'est une rue piétonne pleine de boutiques, avec des fontaines, des lampadaires sympas et des musiciens seuls ou en groupe. Il y a un Renoi qui chante comme Zack de la Rocha qui répète en boucle "Whatcha want?!"... Je reste 5 minutes à attendre que le morceau démarre pour de bon mais non, vraiment pas. Lomi a fui depuis un moment : il a aussi horreur des guitares.

Le soleil est totalement couché à 17h30, du coup on est un peu décalés (et un peu fatigués par le décalage horaire même si on gère encore pas mal à minuit passé). On a roulé un peu avant de faire quelques courses près de l'hotel (il lui faut son jus d'orange au Romino le matin sinon il est tout grognon). A partir de 23h, on squatte la chambre d'hotel avec 2 de tension.



De gauche à droite : les playgrounds de Venice Beach, le ciel vu de Griffith Park et la 3rd Street Promenade de nuit.
Samedi 5 Novembre 2005
Départ ce matin à 9h. Lomi et Anne-Lise sont passés me prendre en voiture à la maison, direction Roissy.
Rien de spécial à signaler à propos du vol entre Paris et New-York. Les places sont faites pour des nains et les genoux ont un peu souffert. Je squatte ma PSP tout le trajet. On fait escale à New York J.F.K. Pas de bol pour Lomi, la douane a décidé de l'emmerder : fouille des affaires, questions à la con, la routine d'un contrôle à l'aéroport à la sauce américaine.
La correspondance a du retard. On patiente avec Lomi en bidouillant la PSP et son iRiver (préalablement bourrée de films et de jeux). Je me permets une expérience culinaire dans une chaîne de fast-foods spécialisée dans le hot dog. Particulièrement dégueulasse et indigeste (surtout avec des oignons crus vu que je n'ai pas été foutu de les commander comme il faut).
Après plus d'une heure et demi de retard, le 767 pour Los Angeles LAX décolle enfin. Il n'est que 17h et des brouettes mais il fait déjà nuit. On aperçoit quelques villes illuminées au milieu de nulle part. Si les places sont plus spacieuses sur le vol intérieur, le service à bord est limité : la bouffe est payante mais les boissons gratuites (un verre, pas la canette complète, bande de rats).
On attérit à LAX vers 20h30 heure locale (9h de décalage avec Paris). Après avoir récupéré les bagages sans encombre, on prend un bus Alamo (le loueur de notre future voiture) qui nous emène jusqu'à leur sucursale où nous attend déjà Romain, déjà chez l'Oncle Sam depuis 10 jours (un road trip entre Chicago, Saint Louis, Memphis et Dallas). Sur le trajet, on ne voit pas grand chose de la ville à cause des vitres teintées du bus et du mauvais éclairage des rues.
On récupère donc Romain et la voiture (réservée depuis Paris), une Chevrolet Aveo nerveuse comme un Suisse sous Tranxen et direction l'hotel où Romain a déjà eu le temps de s'installer en fin d'après-midi. L'Holiday Inn Express de Marina Del Rey est à 5 minutes à peine du loueur.
On voit enfin LA. Les rues sont bien comme au ciné (des fois qu'ils feraient de la pub mensongère, on sait jamais), super larges et bien éclairées. On est immédiatement dans l'ambiance et j'ai l'impression d'être comme chez moi. Pas de malaise ou de temps d'adaptation comme j'ai pu parfois le ressentir ailleurs, petite nature que je suis.
A peine montés dans la caisse, très bonne surprise en allumant la radio : K-DAY 93.5 FM passe des classiques G-Funk (Ice Cube, Luniz, Warren G et même K-Dee).
Arrivée à l'hotel. On a la chambre 223 au fond du couloir : deux lits doubles, une table avec deux chaises où j'écris ce carnet de bord, une télé (il est 2h du mat' et HBO diffuse "Les Affranchis", cool !), un frigo, une cafetière et un micro-ondes. Sur le chemin pour aller à la chambre, une terrasse avec piscine qui a l'air chauffée. A confirmer.
On sort trouver quelque chose à manger vers 22h. On a beau être samedi soir, tout ferme dans le quartier. On finit par trouver un resto mexicain très sympa dans le genre "chaine". La bouffe est copieuse, bonne et pas trop chère (6$ pour un énorme burrito poulet).
Ensuite, direction le "Good Hurt" sur Venice Boulevard pour voir un concert d'Awol One. Le bar est super sympa une fois passées les deux sécurités : une pour l'âge, une pour payer l'entrée (10$). L'ambiance est cosy, des canapés sont à peine éclairées par des lampions rouges.
Deux tables de billard dans le fond. Mais le must reste le bar. Surmonté d'un néon rouge "Prescriptions", il accueille deux jolies blondes en tenue d'infirmières ultra-sexy : wonderbra, décoleté, chapeau, mini-jupe ou micro short (on ne sait pas trop mais elles croisent bien les jambes !) et bas résilles. Chaleur ! Et en plus, elles sont particulièrement souriantes et pas blasées. J'essaie de discuter un peu avec la plus jolie des deux, elle me conseille sa bière préférée dont je devrais, dit-elle, lui en dire des nouvelles. Effectivement, goulaillante cette binouze. Mais c'est peut être le charme de la barmaid qui aide.
On croit comprendre en arrivant que Beond (d'Acid Reign) était sur scène quelques instants auparavant. Dommage qu'on l'ait raté, surtout que le gros au catogan qui lui succède (Fat Hed) est vraiment pas folichon : une sorte de Circus sans charisme (comprendre un gros sac informe qui rappe en chantant faux). Il meuble tant qu'il peut en attendant qu'Awol, qui traine dans le bar avec Akuma et Matre (qui fait sa promo à coups de flyers), daigne monter sur scène.
Dans la salle, des MCs plus ou moins anonymes (mais who the fuck is J. Danksworth???) font leur promo en refilant des CDs. On sait pas trop si c'est gratos ou pas et du coup on repart sans rien.
Quand le Shapeshifter monte enfin sur scène avec Mike Nardone aux platines, la salle s'est bien vidée. Il reste quelques backpackers et deux meufs bien attaquées : une tente de danser le krump et l'autre (plus grande de 20 cm et qui lui en met autant en kilos dans la vue) titube de façon ridicule. Elles essaient d'ailleurs de me traîner sur la piste (non Lomi, elle ne m'a pas touché la bite) et ont l'air fachées que je leur résiste.
Awol fait son show devant une grosse dizaine de personnes et il y met autant de tripes que devant une salle parisienne pleine. Appréciable même si la sélection est trop dark et les basses usantes. Pas terrible en somme mais merde ! On est à LA dans un club sympa, la bière est bonne... et les barmaids encore plus.

Rien de spécial à signaler à propos du vol entre Paris et New-York. Les places sont faites pour des nains et les genoux ont un peu souffert. Je squatte ma PSP tout le trajet. On fait escale à New York J.F.K. Pas de bol pour Lomi, la douane a décidé de l'emmerder : fouille des affaires, questions à la con, la routine d'un contrôle à l'aéroport à la sauce américaine.
La correspondance a du retard. On patiente avec Lomi en bidouillant la PSP et son iRiver (préalablement bourrée de films et de jeux). Je me permets une expérience culinaire dans une chaîne de fast-foods spécialisée dans le hot dog. Particulièrement dégueulasse et indigeste (surtout avec des oignons crus vu que je n'ai pas été foutu de les commander comme il faut).

On attérit à LAX vers 20h30 heure locale (9h de décalage avec Paris). Après avoir récupéré les bagages sans encombre, on prend un bus Alamo (le loueur de notre future voiture) qui nous emène jusqu'à leur sucursale où nous attend déjà Romain, déjà chez l'Oncle Sam depuis 10 jours (un road trip entre Chicago, Saint Louis, Memphis et Dallas). Sur le trajet, on ne voit pas grand chose de la ville à cause des vitres teintées du bus et du mauvais éclairage des rues.
On récupère donc Romain et la voiture (réservée depuis Paris), une Chevrolet Aveo nerveuse comme un Suisse sous Tranxen et direction l'hotel où Romain a déjà eu le temps de s'installer en fin d'après-midi. L'Holiday Inn Express de Marina Del Rey est à 5 minutes à peine du loueur.
On voit enfin LA. Les rues sont bien comme au ciné (des fois qu'ils feraient de la pub mensongère, on sait jamais), super larges et bien éclairées. On est immédiatement dans l'ambiance et j'ai l'impression d'être comme chez moi. Pas de malaise ou de temps d'adaptation comme j'ai pu parfois le ressentir ailleurs, petite nature que je suis.
A peine montés dans la caisse, très bonne surprise en allumant la radio : K-DAY 93.5 FM passe des classiques G-Funk (Ice Cube, Luniz, Warren G et même K-Dee).

On sort trouver quelque chose à manger vers 22h. On a beau être samedi soir, tout ferme dans le quartier. On finit par trouver un resto mexicain très sympa dans le genre "chaine". La bouffe est copieuse, bonne et pas trop chère (6$ pour un énorme burrito poulet).
Ensuite, direction le "Good Hurt" sur Venice Boulevard pour voir un concert d'Awol One. Le bar est super sympa une fois passées les deux sécurités : une pour l'âge, une pour payer l'entrée (10$). L'ambiance est cosy, des canapés sont à peine éclairées par des lampions rouges.


Dans la salle, des MCs plus ou moins anonymes (mais who the fuck is J. Danksworth???) font leur promo en refilant des CDs. On sait pas trop si c'est gratos ou pas et du coup on repart sans rien.

Quand le Shapeshifter monte enfin sur scène avec Mike Nardone aux platines, la salle s'est bien vidée. Il reste quelques backpackers et deux meufs bien attaquées : une tente de danser le krump et l'autre (plus grande de 20 cm et qui lui en met autant en kilos dans la vue) titube de façon ridicule. Elles essaient d'ailleurs de me traîner sur la piste (non Lomi, elle ne m'a pas touché la bite) et ont l'air fachées que je leur résiste.
Awol fait son show devant une grosse dizaine de personnes et il y met autant de tripes que devant une salle parisienne pleine. Appréciable même si la sélection est trop dark et les basses usantes. Pas terrible en somme mais merde ! On est à LA dans un club sympa, la bière est bonne... et les barmaids encore plus.

Remercions qui de droit
Avant toute chose, un grand merci à Romino Domino sans qui ce voyage ne se serait pas fait aussi vite et dans d'aussi bonnes conditions. Il s'est occupé de tout chercher, de tout réserver quitte à en devenir complètement monomaniaque à tendance usante ! Mais des fois, un pote avec des TOC, ça a du bon.
Nan mais sérieusement, merci copain pour t'être pris la tête à nous trouver de bons hotels, une caisse pas trop reuch et des concerts à voir. Et puis t'étais déjà venu, t'avais fait pas mal de trucs, tu savais quoi nous conseiller (ou pas)... quitte à jouer le guide touristique qui se la pète de temps en temps ahaha !
Merci aussi pour les photos même si la moitié est impossible à tirer à cause de ton goût pour le "flou Hamilton". J't'en foutrais du flou Hamilton moi.
Merci à Lomi pour sa confiance aveugle en Roro et en moi... Tu savais pas que t'allais partir avec deux cinglés ! En tout cas, t'avais le bon plan en nous disant "oh allez y, moi j'y connais rien mais je veux venir, je vous suis !" mon salopard ahaha !
Merci à ces deux cons là pour la bonne ambiance (il y a bien eu quelques tensions entre votre serviteur et l'animal Romino mais rien de bien méchant) et les heures passées au volant (promis je passe mon permis dans l'année). On remet ça quand vous voulez (enfin dès que j'ai de l'argent) !
N'importe quoi les Dukes...
Nan mais sérieusement, merci copain pour t'être pris la tête à nous trouver de bons hotels, une caisse pas trop reuch et des concerts à voir. Et puis t'étais déjà venu, t'avais fait pas mal de trucs, tu savais quoi nous conseiller (ou pas)... quitte à jouer le guide touristique qui se la pète de temps en temps ahaha !
Merci aussi pour les photos même si la moitié est impossible à tirer à cause de ton goût pour le "flou Hamilton". J't'en foutrais du flou Hamilton moi.
Merci à Lomi pour sa confiance aveugle en Roro et en moi... Tu savais pas que t'allais partir avec deux cinglés ! En tout cas, t'avais le bon plan en nous disant "oh allez y, moi j'y connais rien mais je veux venir, je vous suis !" mon salopard ahaha !
Merci à ces deux cons là pour la bonne ambiance (il y a bien eu quelques tensions entre votre serviteur et l'animal Romino mais rien de bien méchant) et les heures passées au volant (promis je passe mon permis dans l'année). On remet ça quand vous voulez (enfin dès que j'ai de l'argent) !
N'importe quoi les Dukes...
Quoi que c'est ?
Pourquoi ce blog ? Déjà parce qu'il est 2h du mat' et que j'ai pas envie d'aller me coucher. Ensuite parce que j'avais dit que je taperai mon journal de bord de ce voyage. Et enfin parce que les blogs, j'aime bien en fait.
Sans grand intérêt pour 99,99% des gens (un vrai blog quoi) mais ça rappellera des souvenirs à au moins deux personnes en plus de moi et puis qui sait, ça peut toujours servir de conseils pour quelqu'un voulant visiter Los Angeles, Las Vegas et San Francisco.
Trois Frenchys dans le Golden State (et un peu le Nevada) du 5 au 19 novembre. Pas mal de route ingurgitée, plein de paysages, de souvenirs, de cheeseburgers, de CDs, de casquettes et de conneries débitées.
So let's hit the road folks...
Sans grand intérêt pour 99,99% des gens (un vrai blog quoi) mais ça rappellera des souvenirs à au moins deux personnes en plus de moi et puis qui sait, ça peut toujours servir de conseils pour quelqu'un voulant visiter Los Angeles, Las Vegas et San Francisco.
Trois Frenchys dans le Golden State (et un peu le Nevada) du 5 au 19 novembre. Pas mal de route ingurgitée, plein de paysages, de souvenirs, de cheeseburgers, de CDs, de casquettes et de conneries débitées.
So let's hit the road folks...