14 juillet 2008
Mardi 15 Novembre 2005
Finalement, il nous faudra 10 heures pour rejoindre San Francisco depuis Las Vegas. Le seul intérêt du trajet (pas des moindres quand même) réside dans les paysages qu'on peut croiser, des montages aux grandes plaines à perte de vue.




On arrive de nuit par le pont qui sépare Oakland de San Francisco puis c'est direction Downtown pour l'hôtel Adante sur Geary Street. Ils ont bien mes sneakers commandées à L.A. une semaine plus tôt dans un Foot Locker mais la chambre réservée n'est pas terrible : les lits sont trop petits et vus qu'on doit les partager, c'est problématique. Heureusement, il y a d'autres chambres de libres et le personnel est sympa et on récupère finalement une chambre avec de plus grands lits. Ceci dit, c'est la chambre la plus petite du séjour et on a tout juste la place de poser nos sacs.
On a donc deux lits, une table avec une chaise et une télé. On nous file de quoi faire du thé et du café mais l'Evian fournie est bien évidemment payante ($3.95 la bouteille de taille moyenne). La peinture murale ridicule (un ciel avec des nuages, des mouettes et des nuages partout au plafond) mais ça nous fait bien marrer.
On reprend la voiture pour faire un petit tour. Après un crochet par Castro histoire de voir à quel point SF est la capitale mondiale des homos (et de ce qu'on a pu en voir, c'était vraiment beaucoup plus soft que le Marais à Paris), on se retrouve sur Mulholland Drive (rendu célèbre dans nos contrées par le film de David Lynch), ça grimpe, c'est un peu sinueux et on manque de se perdre mais finalement, ça aura vallu le coup : on arrive sur les hauteurs de la bay d'où on peut voir toutes les villes et les ponts illuminés. Magnifique, j'y serais bien resté plus longtemps.

On rentre à Downtown histoire de manger un morceau (j'ai un doute dans la chronlogie là), on descend la rue de l'hôtel en regardant les restos à disposition. Dans l'un d'eux, des clients nous font de grands signes, particulièrement à moi... Tout content d'être à SF, je réponds et là, je mets une seconde de plus que Romain et Lomi à comprendre qu'ils essaient de me caser avec un de leurs potes homos... Ah ben ça commence bien, arf !
Longue journée (surtout pour les conducteurs), surtout qu'il faudra se lever tôt pour pouvoir profiter de nos dernières heures avec la voiture... Au lit !
On arrive de nuit par le pont qui sépare Oakland de San Francisco puis c'est direction Downtown pour l'hôtel Adante sur Geary Street. Ils ont bien mes sneakers commandées à L.A. une semaine plus tôt dans un Foot Locker mais la chambre réservée n'est pas terrible : les lits sont trop petits et vus qu'on doit les partager, c'est problématique. Heureusement, il y a d'autres chambres de libres et le personnel est sympa et on récupère finalement une chambre avec de plus grands lits. Ceci dit, c'est la chambre la plus petite du séjour et on a tout juste la place de poser nos sacs.

On reprend la voiture pour faire un petit tour. Après un crochet par Castro histoire de voir à quel point SF est la capitale mondiale des homos (et de ce qu'on a pu en voir, c'était vraiment beaucoup plus soft que le Marais à Paris), on se retrouve sur Mulholland Drive (rendu célèbre dans nos contrées par le film de David Lynch), ça grimpe, c'est un peu sinueux et on manque de se perdre mais finalement, ça aura vallu le coup : on arrive sur les hauteurs de la bay d'où on peut voir toutes les villes et les ponts illuminés. Magnifique, j'y serais bien resté plus longtemps.
On rentre à Downtown histoire de manger un morceau (j'ai un doute dans la chronlogie là), on descend la rue de l'hôtel en regardant les restos à disposition. Dans l'un d'eux, des clients nous font de grands signes, particulièrement à moi... Tout content d'être à SF, je réponds et là, je mets une seconde de plus que Romain et Lomi à comprendre qu'ils essaient de me caser avec un de leurs potes homos... Ah ben ça commence bien, arf !
Longue journée (surtout pour les conducteurs), surtout qu'il faudra se lever tôt pour pouvoir profiter de nos dernières heures avec la voiture... Au lit !
Lundi 14 Novembre 2005
Au retour, petit crochet par un centre commercial genre déstockage où on dévalise la boutique Ecko avec Lomi. Comme un gamin dans un magasin de bonbons le père Lomi, il passera plus de 2 heures à faire ses emplettes, laissant Romain essayer de bouffer la plus grosse glace "à emporter" que j'ai jamais vu de ma vie. Sur le chemin du retour, on s'arrête dans une épicerie pour acheter de l'eau, des chips, du Coca et des Coronas pour un apéro à l'hôtel.
Pour notre dernière soirée, on se dit que ça pourrait être sympa d'aller diner en haut de la tour du Stratosphere Hotel mais aucun plat à moins de $30 et on finit par se rabattre sur un resto qui projette Star Wars Episode 3 et où on peut manger des fajitas, des ribs et autres steaks avec, enfin, des légumes !
Romain et Lomi rejouent au blackjack mais, après voir doublé leur mise, finissent par perdre leurs gains (mais pas leur mise initiale). On veut consulter nos mails mais ici tout est bon pour gratter des $ : c'est $0,50 la minute ! Du coup, au lit : demain, 9h de route nous séparent de San Francisco.
Pour notre dernière soirée, on se dit que ça pourrait être sympa d'aller diner en haut de la tour du Stratosphere Hotel mais aucun plat à moins de $30 et on finit par se rabattre sur un resto qui projette Star Wars Episode 3 et où on peut manger des fajitas, des ribs et autres steaks avec, enfin, des légumes !
Romain et Lomi rejouent au blackjack mais, après voir doublé leur mise, finissent par perdre leurs gains (mais pas leur mise initiale). On veut consulter nos mails mais ici tout est bon pour gratter des $ : c'est $0,50 la minute ! Du coup, au lit : demain, 9h de route nous séparent de San Francisco.
10 juillet 2006
Dimanche 13 Novembre 2005






Après pas mal de route dans le Nevada à ne rien rencontrer que quelques restos et stations services, on refait connaissance avec la civilisation dans ce qu'elle a de plus exhubérant à la tombée de la nuit. Ce n'est pas encore Las Vegas mais on mange déjà des néons plein les mirettes.


On arrive à l'hotel qui surplombe toute la ville, le Stratosphère, une soucoupe posée sur une étroite tour au bout du Strip. Vu qu'on y a réservé une suite (on va pas s'emmerder non plus), je m'imagine prendre un ascenseur turbo pour accéder à la chambre... Bon déjà, il va falloir parquer le veau qui nous sert de bagnole. Est-ce qu'on veut un valet ? Cet enfoiré a un accent à trancher au couteau façon sud profond et c'est Lomi qui doit se le goinfrer. Je suis derrière, la DV allumée et je me pisse dessus de rire plutôt que d'aider mon pote à comprendre ce que ce brave homme (à la patience toute personnelle) essaie de nous dire. Merci Lomi, change rien tu déchires ahahah !

On prend un ascenseur et on prend les couloirs façon "Shining" pour atteindre la suite. Suspense, à quoi ça va réellement ressembler... Impressive ! Un couloir marbré qui donne sur le salon avec canapé 3 places + fauteuil, télé énorme, une table et des chaises, un placard gigantesque, un frigo et un micro-ondes. Les lits sont encore plus grands qu'à LA il me semble, impeccable. Le fin du fin pour se la péter : la salle de bains. Déjà elle est évidemment gigantesque, ensuite y a un jaccuzzi (Lomi quand tu te rases t'es mignon tu nettoies).



Il est temps d'aller se balader un peu. Forcément, vu qu'on est au milieu de nulle part, la route principale qui traverse le désert du Nevada passe en plus milieu de Las Vegas. Ne pas compter sur la possibilité d'utiliser les clous, on prend des escaliers (ou mieux des ascenseurs - "ben alors, tu t'es perdu petit bonhomme ?") pour emprunter des passerelles.

En retrant à l'hotel, on tombe sur un Indien (ma mémoire me joue des tours, j'ai oublié de quelle tribu) passablement émêché (l'eau de feu aura fait du mal, définitivement) qui trouve amusante la langue que nous parlons. Il nous apprend quelques expressions bien senties selon lui pour parler aux femmes, du genre "j'ai envie de te baiser la chatte salope"... Il est marrant mais je suis pas chaud pour pousser plus loin l'échange culturel, je le verrais bien partir en alcool mauvais.


Première impression à propos de Las Vegas : je suis pas plus emballé que ça (voire même "bof"). Trop too much partout, trop de beaufs, trop de kitch, du carton-pâte partout, overdose de Mexicains qui distribuent des flyers pour des strip-teaseuses à la limite de la prostitution (glauque et déprimant). En plus, je ne suis pas joueur dans l'âme donc forcément (au delà des tarifs) ça limite l'intérêt de la ville. Ceci dit, c'est une vraie expérience que de rouler de nuit sur le Strip à se manger les bruits, odeurs et lumières de ce monde superficiel.
Je commence à saturer des fast foods : manger n'est plus un plaisir et les cheeseburgers (plus ou moins améliorés) se succèdent de façon monotone. Petit coup de blues quoi...
23 mars 2006
Samedi 12 Novembre 2005
Déjà une semaine qu'on est en Californie... Aujourd'hui, on passe la journée à San Diego, à un peu plus de 2h de route au Sud de Los Angeles. Il fait un temps magnifique, grand ciel bleu et soleil qui tape.
La ville ressemble à une grande ville américaine classique avec son Downtown animé. On commence par aller faire un tour au Horton Plaza, un immense centre commercial à ciel ouvert comme ils en font beaucoup. Je dévalise le Gap et fais quelques achats pour les copains restés dans la grisaille parisienne. On déjeune dans un resto bizarre tenu par des Mexicains mal aimables mais qui a un slogan qui déchire dit par Lomi avec son wonderful accent : "Everything you put on a roll, we can put it on a potato" (oui ceci est une private joke).
On repart ensuite direction le Balboa Park. On ne voit finalement qu'un mémorial des anciens combatants de la seconde guerre mondiale : impossible de trouver l'entrée du parc qui est immense sur la carte. Pas doués les mecs. On traine un peu dans le coin, on profite du cadre bien kitch de l'endroit (des mosaïques de couleurs au style... particulier), je m'amuse à dévaler une pente en roulant, ça occupe.
On se dirige ensuite vers l'île de Coronado, un quartier résidentiel qui mélange petites maisons sympas et port militaire. Roro s'arrête pour tenter de prendre en photo le chantier naval. Le couché de soleil depuis le pont de San Diego est magnifique. On passe au retour par Old Town, qui est comme son nom l'indique le plus vieux quartier de San Diego. Bon ok les Indiens ont cramé le coin un paquet de fois et il ne reste plus rien d'origine mais en faire un truc en toc comme ça, c'est moche. On se croirait à Hammamet tellement c'est kitch. On ne prend même pas la peine de descendre de la voiture.
On prend ensuite une bière dans un bar sportif de Downtown (avec de jolies serveuses), on croise quelques jeunes qui font de la pub pour les restos du quartier dont un qui jongle avec son panneau (enfoiré qui s'arrête au moment où je me mets à filmer) ainsi que quelques lowriders sympas.
La soirée est réservée à un concert à Mira Mesa, dans la banlieue de San Diego. 25$ l'entrée, super fliquée, pleine de recommandation du genre "le premier qu'on chope à fumer ne serait-ce qu'une clope ou à boire de l'alcool, on appelle les flics". So straight edge. On laisse les camescopes dans la voiture et c'est parti pour une succession de groupes plus ou moins réjouissants :
- Funktuation (ou un truc comme ça), un petit groupe de funk local sans prétention mais sympathique.
- Eyedea : un grand benêt avec une face de raie façon chanteur pop anglais à frange mal dans sa peau qui lit son journal intime sur une basse à la con. Il tape des montées nerveuses et insulte le public... avant de s'excuser. Pathétique... On craque au fond de la salle et Lomi se met à brailler "Please pass the mic" ahah !
- Mr. Dibbs, un DJ plein de piercings qui nous gratifie d'un set bien foutu, nerveux, efficace et ingénieux. Jusqu'ici, le meilleur moment de la soirée : pour une fois que je me fais pas chier quand un mec pousse des disques !
- Ill Bill & Sabac Red : le frangin de Necro est gros, lourd et inutile sur scène, il a de la chance d'avoir Sabac à ses cotés pour maintenir la sauce (la version live de "Black Helicopters" est complètement loupée d'ailleurs). Le public de Def Jukie a beau y mettre de la bonne volonté, on les sent pas non plus au taquet.
- The 3MGs : On était venu pour eux, pour voir Scarub, Eligh et Murs sur scène. Malheureusement, au lieu de 3 Melancholy Gypsys, ils ne seront que deux, Eligh étant retenu par des problèmes perso (dommage, c'est surtout lui que je voulais voir). Avant le concert, on avait un peu discuté Lomi et moi avec Scarub autour des tables de merchandising : vraiment gentil et disponible le Living Legend.
Sur scène, une chose est sure, Murs a du métier. Ce grand dégingandé saute partout, vanne le public, drague les filles, arrête un titre pour en embrasser une, reprend de plus belle et se paie le luxe de reprendre les couplets d'Eligh d'un vieux morceau de leur premier groupe (Log Cabin pour un "Sunsprayed" qui rend dingue Lomi). C'est impressionnant. Scarub quant à lui, c'est la force tranquile, le charme discret, il complète bien l'exubérance de son pote. Le show est vraiment sympa.
On a pu constater que les shows américains sont vraiment vraiment différents de ceux organisés en France. Plein de filles, sapées sexy (qui mattent au moins autant que les mecs héhé), des danseurs qui forment des cercles (y avait un gros chauve super relou qui tapait l'amitié avec tout le monde dans le genre pot de colle transpirant, très amusant à regarder) et mêmes des mecs qui freestylent en attendant que le show commence (dont un qui m'a fasciné avec sa gueule tout droit sortie de la famille Griffin). Ce soir là, c'est ecléctique même si majoritairement blanc et asiatique dans le public : quelques teenagers à l'ouest (s'asseoir au milieu de la fosse pendant un show, n'importe quoi), des filles bien sapées (chic ou tasspé), des fraggles, des métalleux, des skateurs...
Roro est en position relou : on n'a pas mangé à 20h alors il est grognon ! On mange sur un parking en se filmant dans la caisse, meilleure séquence vidéo du séjour ahah (dédicace à Rockin' Squat) !
Bref, bonne journée : San Diego sous le soleil c'est très sympathique, le centre ville le samedi soir est animé, y a de la verdure... On n'a pas été dans East San Diego qui doit être aussi tendu que East L.A. mais ce qu'on a vu de la ville fait plaisir.
Voilà, demain on dit goodbye to L.A. et hello Las Vegas !



On prend ensuite une bière dans un bar sportif de Downtown (avec de jolies serveuses), on croise quelques jeunes qui font de la pub pour les restos du quartier dont un qui jongle avec son panneau (enfoiré qui s'arrête au moment où je me mets à filmer) ainsi que quelques lowriders sympas.
La soirée est réservée à un concert à Mira Mesa, dans la banlieue de San Diego. 25$ l'entrée, super fliquée, pleine de recommandation du genre "le premier qu'on chope à fumer ne serait-ce qu'une clope ou à boire de l'alcool, on appelle les flics". So straight edge. On laisse les camescopes dans la voiture et c'est parti pour une succession de groupes plus ou moins réjouissants :
- Funktuation (ou un truc comme ça), un petit groupe de funk local sans prétention mais sympathique.
- Eyedea : un grand benêt avec une face de raie façon chanteur pop anglais à frange mal dans sa peau qui lit son journal intime sur une basse à la con. Il tape des montées nerveuses et insulte le public... avant de s'excuser. Pathétique... On craque au fond de la salle et Lomi se met à brailler "Please pass the mic" ahah !
- Mr. Dibbs, un DJ plein de piercings qui nous gratifie d'un set bien foutu, nerveux, efficace et ingénieux. Jusqu'ici, le meilleur moment de la soirée : pour une fois que je me fais pas chier quand un mec pousse des disques !
- Ill Bill & Sabac Red : le frangin de Necro est gros, lourd et inutile sur scène, il a de la chance d'avoir Sabac à ses cotés pour maintenir la sauce (la version live de "Black Helicopters" est complètement loupée d'ailleurs). Le public de Def Jukie a beau y mettre de la bonne volonté, on les sent pas non plus au taquet.

Sur scène, une chose est sure, Murs a du métier. Ce grand dégingandé saute partout, vanne le public, drague les filles, arrête un titre pour en embrasser une, reprend de plus belle et se paie le luxe de reprendre les couplets d'Eligh d'un vieux morceau de leur premier groupe (Log Cabin pour un "Sunsprayed" qui rend dingue Lomi). C'est impressionnant. Scarub quant à lui, c'est la force tranquile, le charme discret, il complète bien l'exubérance de son pote. Le show est vraiment sympa.


Bref, bonne journée : San Diego sous le soleil c'est très sympathique, le centre ville le samedi soir est animé, y a de la verdure... On n'a pas été dans East San Diego qui doit être aussi tendu que East L.A. mais ce qu'on a vu de la ville fait plaisir.
Voilà, demain on dit goodbye to L.A. et hello Las Vegas !
15 mars 2006
Vendredi 11 Novembre 2005

On reprend ensuite la voiture pour aller voir du coté de Mulholland Drive et de Cañon Driver. On se perd un peu dans Beverly Hills et Bel Air : les maisons sont gigantesques et les quartiers super agréables. Un mec de notre âge nous indique tant bien que mal notre chemin (une bonne tête de con le gars d'ailleurs). La vue depuis Mulholland est splendide et pour le coup, aucun problème de visibilité.



Jeudi 10 Novembre 2005



Grâce à Lomi qui est le seul à réagir quand Debbie demande s'il y a des fans de "Friends", on fait un tour sur le plateau du "Central Perk" où on pose sur le canapé. On va ensuite faire une photo sur fond vert pour faire croire que General Lee, la voiture de Bo et Luke Duke saute au dessus de nous. Je rate parfaitement la pose, c'est d'un ridicule !
Avant de finir et de récupérer notre magnifique photo avec General Lee (gratos, surprenant), on fait un petit tour au musée Warner Bros. C'est cheap. Au rez de chaussée, il n'y a que quelques costumes plus ou moins intéressants et à l'étage, c'est une expo "exceptionnelle" sur Harry Potter. Le seul truc amusant, c'est d'essayer le fameux chapeau qui décide de l'école où les apprentis sorciers iront étudier. Je serai un Griffon d'Or comme Harry, trop chouchouchouette !
On retourne ensuite sur la 3rd Street Promenade après avoir mangé dans le centre commercial à coté : Romain cherche une paire d'Adidas Superstar avec des bandes rouges à sa taille depuis deux jours.



Le principe du Blowed est simple, c'est le public le juge. Si c'est naze, il se met à gueuler "PLEASE PASS THE MIC !" et le mauvais MC incriminé doit rendre le micro. C'est super marrant à voir et contre toute attente, l'ambiance reste bonne et le taillage est accepté de bonne guerre. Dans l'absolu, quand ça se passe bien, chaque round se déroule ainsi : deux rounds de 45 secondes, même instru pour tout le monde, impro de rigueur et à la fin, le choix du gagnant à l'applaudimètre, apprécié par le maitre de cérémonie des lieux, le très vanneur J Smoov (ce mec déchire).
Je filme la plupart des rounds mais je m'en veux de ne pas avoir pris le premier round d'un petit blanc très eminemien (Suga Shane de son blaze) dans le flow et l'attitude qui a bien surpris son monde avant de s'écrouler au 2nd face au Philippin qui ira en finale. P.E.A.C.E. de Freestyle Fellowship (on était genre un peu dingues de voir ça avec Lomi) prend part au concours mais semble vraiment trop défoncé. Trop agressif, trop sur de lui, il se fera sortir dès le premier tour par Sacrifice, futur demi-finaliste. C'est le seul moment de la soirée où on sentira l'ambiance se tendre un peu mais P.E.A.C.E. viendra s'excuser auprès de son challenger un peu après. On aperçoit Aceyalone qui assiste au spectacle discrètement, il ne montera malheureusement pas sur scène.

Avant de partir, on discute un peu avec le maître des lieux, Ben Caldwell, et sa fille. On parle de la France (qu'il connait depuis 30 ans et qu'il a vu évoluer vers toujours plus de ressemblances avec les Etats Unis), des émeutes, de son travail d'aide à l'Afrique et à sa communauté. Les Caldwells sont très ouverts et très sympas. Pendant ce temps, un cercle s'est formé devant Kaos Network : ça continue à improviser au son d'un beatbox ou d'un ghetto blaster. C'était vraiment une soirée incroyable, un truc à vivre absolument.
12 mars 2006
Mercredi 9 Novembre 2005


Le campus est assez bluffant : super vaste, des pelouses parfaitement entretenues partout, des arbres, des batiments immenses et vraiment agréables dans un style un peu "Harry Potter" (on a les références qu'on peut). On y croise beaucoup de filles (une majorité) et une forte concentration d'étudiants asiatiques. Tout le monde est très propre sur lui, plutôt sportif et fier de sa fac (ils ont tous un truc aux couleurs de UCLA).


Le ciné quant à lui est sympa, super grand mais on n'est pas trop dépaysé avec nos multiplex. Il faut juste supporter Roro qui sent le poisson à cause de sa casquette.

On remonte Santa Monica Boulevard mais à 23h, tout est en train de fermer ou l'est déjà. On finit par tomber sur un coin animé, on se gare une ou deux roues plus loin. On se rapproche de l'animation et on se fait la réflexion comme quoi, décidemment, il y avait pas mal d'homos dans le coin. Ah ben oui, effectivement, y a plein de messieurs en terrasse qui enfoncent leur langue dans la bouche d'un autre monsieur. Ahum, on est trois mecs, ça va pas le faire : demi-tour et direction l'hotel.
10 mars 2006
Mardi 8 Novembre 2005


On mange dans une chaîne de resto type mex dans le quartier d'affaires. Parfaitement oubliable. On boucle la visite du quartier en 2h, pas grand chose de plus à voir a priori.

On discute avec un des vendeurs de la boutique, il se trouve qu'il est amateur du Project Blowed. Il nous rassure sur Leimert Park (où se situe l'open mic) : on a beau être en plein South Central, ce coin là est sans souci. Pour les lives, c'est apparamment au petit bonheur la chance, il peut y avoir tout le monde ou... personne. On verra ça jeudi soir.

On fait ensuite un petit tour dans les centres commerciaux du coin (le "Berverly Center" et je sais plus quoi), très agréables avec leur ciel ouvert pour déambuler entre les boutiques.

Putain, la carte bleue chauffe vilainement, j'ai dépassé mon budget quotidien largement (j'ai déjà un jour d'avance... ou de retard, c'est selon). Va falloir que je calme le jeu sinon le retour risque d'être tendu !