09 mars 2006
Samedi 5 Novembre 2005
Départ ce matin à 9h. Lomi et Anne-Lise sont passés me prendre en voiture à la maison, direction Roissy.
Rien de spécial à signaler à propos du vol entre Paris et New-York. Les places sont faites pour des nains et les genoux ont un peu souffert. Je squatte ma PSP tout le trajet. On fait escale à New York J.F.K. Pas de bol pour Lomi, la douane a décidé de l'emmerder : fouille des affaires, questions à la con, la routine d'un contrôle à l'aéroport à la sauce américaine.
La correspondance a du retard. On patiente avec Lomi en bidouillant la PSP et son iRiver (préalablement bourrée de films et de jeux). Je me permets une expérience culinaire dans une chaîne de fast-foods spécialisée dans le hot dog. Particulièrement dégueulasse et indigeste (surtout avec des oignons crus vu que je n'ai pas été foutu de les commander comme il faut).
Après plus d'une heure et demi de retard, le 767 pour Los Angeles LAX décolle enfin. Il n'est que 17h et des brouettes mais il fait déjà nuit. On aperçoit quelques villes illuminées au milieu de nulle part. Si les places sont plus spacieuses sur le vol intérieur, le service à bord est limité : la bouffe est payante mais les boissons gratuites (un verre, pas la canette complète, bande de rats).
On attérit à LAX vers 20h30 heure locale (9h de décalage avec Paris). Après avoir récupéré les bagages sans encombre, on prend un bus Alamo (le loueur de notre future voiture) qui nous emène jusqu'à leur sucursale où nous attend déjà Romain, déjà chez l'Oncle Sam depuis 10 jours (un road trip entre Chicago, Saint Louis, Memphis et Dallas). Sur le trajet, on ne voit pas grand chose de la ville à cause des vitres teintées du bus et du mauvais éclairage des rues.
On récupère donc Romain et la voiture (réservée depuis Paris), une Chevrolet Aveo nerveuse comme un Suisse sous Tranxen et direction l'hotel où Romain a déjà eu le temps de s'installer en fin d'après-midi. L'Holiday Inn Express de Marina Del Rey est à 5 minutes à peine du loueur.
On voit enfin LA. Les rues sont bien comme au ciné (des fois qu'ils feraient de la pub mensongère, on sait jamais), super larges et bien éclairées. On est immédiatement dans l'ambiance et j'ai l'impression d'être comme chez moi. Pas de malaise ou de temps d'adaptation comme j'ai pu parfois le ressentir ailleurs, petite nature que je suis.
A peine montés dans la caisse, très bonne surprise en allumant la radio : K-DAY 93.5 FM passe des classiques G-Funk (Ice Cube, Luniz, Warren G et même K-Dee).
Arrivée à l'hotel. On a la chambre 223 au fond du couloir : deux lits doubles, une table avec deux chaises où j'écris ce carnet de bord, une télé (il est 2h du mat' et HBO diffuse "Les Affranchis", cool !), un frigo, une cafetière et un micro-ondes. Sur le chemin pour aller à la chambre, une terrasse avec piscine qui a l'air chauffée. A confirmer.
On sort trouver quelque chose à manger vers 22h. On a beau être samedi soir, tout ferme dans le quartier. On finit par trouver un resto mexicain très sympa dans le genre "chaine". La bouffe est copieuse, bonne et pas trop chère (6$ pour un énorme burrito poulet).
Ensuite, direction le "Good Hurt" sur Venice Boulevard pour voir un concert d'Awol One. Le bar est super sympa une fois passées les deux sécurités : une pour l'âge, une pour payer l'entrée (10$). L'ambiance est cosy, des canapés sont à peine éclairées par des lampions rouges. Deux tables de billard dans le fond. Mais le must reste le bar. Surmonté d'un néon rouge "Prescriptions", il accueille deux jolies blondes en tenue d'infirmières ultra-sexy : wonderbra, décoleté, chapeau, mini-jupe ou micro short (on ne sait pas trop mais elles croisent bien les jambes !) et bas résilles. Chaleur ! Et en plus, elles sont particulièrement souriantes et pas blasées. J'essaie de discuter un peu avec la plus jolie des deux, elle me conseille sa bière préférée dont je devrais, dit-elle, lui en dire des nouvelles. Effectivement, goulaillante cette binouze. Mais c'est peut être le charme de la barmaid qui aide.
On croit comprendre en arrivant que Beond (d'Acid Reign) était sur scène quelques instants auparavant. Dommage qu'on l'ait raté, surtout que le gros au catogan qui lui succède (Fat Hed) est vraiment pas folichon : une sorte de Circus sans charisme (comprendre un gros sac informe qui rappe en chantant faux). Il meuble tant qu'il peut en attendant qu'Awol, qui traine dans le bar avec Akuma et Matre (qui fait sa promo à coups de flyers), daigne monter sur scène.
Dans la salle, des MCs plus ou moins anonymes (mais who the fuck is J. Danksworth???) font leur promo en refilant des CDs. On sait pas trop si c'est gratos ou pas et du coup on repart sans rien.
Quand le Shapeshifter monte enfin sur scène avec Mike Nardone aux platines, la salle s'est bien vidée. Il reste quelques backpackers et deux meufs bien attaquées : une tente de danser le krump et l'autre (plus grande de 20 cm et qui lui en met autant en kilos dans la vue) titube de façon ridicule. Elles essaient d'ailleurs de me traîner sur la piste (non Lomi, elle ne m'a pas touché la bite) et ont l'air fachées que je leur résiste.
Awol fait son show devant une grosse dizaine de personnes et il y met autant de tripes que devant une salle parisienne pleine. Appréciable même si la sélection est trop dark et les basses usantes. Pas terrible en somme mais merde ! On est à LA dans un club sympa, la bière est bonne... et les barmaids encore plus.
Rien de spécial à signaler à propos du vol entre Paris et New-York. Les places sont faites pour des nains et les genoux ont un peu souffert. Je squatte ma PSP tout le trajet. On fait escale à New York J.F.K. Pas de bol pour Lomi, la douane a décidé de l'emmerder : fouille des affaires, questions à la con, la routine d'un contrôle à l'aéroport à la sauce américaine.
La correspondance a du retard. On patiente avec Lomi en bidouillant la PSP et son iRiver (préalablement bourrée de films et de jeux). Je me permets une expérience culinaire dans une chaîne de fast-foods spécialisée dans le hot dog. Particulièrement dégueulasse et indigeste (surtout avec des oignons crus vu que je n'ai pas été foutu de les commander comme il faut).
Après plus d'une heure et demi de retard, le 767 pour Los Angeles LAX décolle enfin. Il n'est que 17h et des brouettes mais il fait déjà nuit. On aperçoit quelques villes illuminées au milieu de nulle part. Si les places sont plus spacieuses sur le vol intérieur, le service à bord est limité : la bouffe est payante mais les boissons gratuites (un verre, pas la canette complète, bande de rats).
On attérit à LAX vers 20h30 heure locale (9h de décalage avec Paris). Après avoir récupéré les bagages sans encombre, on prend un bus Alamo (le loueur de notre future voiture) qui nous emène jusqu'à leur sucursale où nous attend déjà Romain, déjà chez l'Oncle Sam depuis 10 jours (un road trip entre Chicago, Saint Louis, Memphis et Dallas). Sur le trajet, on ne voit pas grand chose de la ville à cause des vitres teintées du bus et du mauvais éclairage des rues.
On récupère donc Romain et la voiture (réservée depuis Paris), une Chevrolet Aveo nerveuse comme un Suisse sous Tranxen et direction l'hotel où Romain a déjà eu le temps de s'installer en fin d'après-midi. L'Holiday Inn Express de Marina Del Rey est à 5 minutes à peine du loueur.
On voit enfin LA. Les rues sont bien comme au ciné (des fois qu'ils feraient de la pub mensongère, on sait jamais), super larges et bien éclairées. On est immédiatement dans l'ambiance et j'ai l'impression d'être comme chez moi. Pas de malaise ou de temps d'adaptation comme j'ai pu parfois le ressentir ailleurs, petite nature que je suis.
A peine montés dans la caisse, très bonne surprise en allumant la radio : K-DAY 93.5 FM passe des classiques G-Funk (Ice Cube, Luniz, Warren G et même K-Dee).
Arrivée à l'hotel. On a la chambre 223 au fond du couloir : deux lits doubles, une table avec deux chaises où j'écris ce carnet de bord, une télé (il est 2h du mat' et HBO diffuse "Les Affranchis", cool !), un frigo, une cafetière et un micro-ondes. Sur le chemin pour aller à la chambre, une terrasse avec piscine qui a l'air chauffée. A confirmer.
On sort trouver quelque chose à manger vers 22h. On a beau être samedi soir, tout ferme dans le quartier. On finit par trouver un resto mexicain très sympa dans le genre "chaine". La bouffe est copieuse, bonne et pas trop chère (6$ pour un énorme burrito poulet).
Ensuite, direction le "Good Hurt" sur Venice Boulevard pour voir un concert d'Awol One. Le bar est super sympa une fois passées les deux sécurités : une pour l'âge, une pour payer l'entrée (10$). L'ambiance est cosy, des canapés sont à peine éclairées par des lampions rouges. Deux tables de billard dans le fond. Mais le must reste le bar. Surmonté d'un néon rouge "Prescriptions", il accueille deux jolies blondes en tenue d'infirmières ultra-sexy : wonderbra, décoleté, chapeau, mini-jupe ou micro short (on ne sait pas trop mais elles croisent bien les jambes !) et bas résilles. Chaleur ! Et en plus, elles sont particulièrement souriantes et pas blasées. J'essaie de discuter un peu avec la plus jolie des deux, elle me conseille sa bière préférée dont je devrais, dit-elle, lui en dire des nouvelles. Effectivement, goulaillante cette binouze. Mais c'est peut être le charme de la barmaid qui aide.
On croit comprendre en arrivant que Beond (d'Acid Reign) était sur scène quelques instants auparavant. Dommage qu'on l'ait raté, surtout que le gros au catogan qui lui succède (Fat Hed) est vraiment pas folichon : une sorte de Circus sans charisme (comprendre un gros sac informe qui rappe en chantant faux). Il meuble tant qu'il peut en attendant qu'Awol, qui traine dans le bar avec Akuma et Matre (qui fait sa promo à coups de flyers), daigne monter sur scène.
Dans la salle, des MCs plus ou moins anonymes (mais who the fuck is J. Danksworth???) font leur promo en refilant des CDs. On sait pas trop si c'est gratos ou pas et du coup on repart sans rien.
Quand le Shapeshifter monte enfin sur scène avec Mike Nardone aux platines, la salle s'est bien vidée. Il reste quelques backpackers et deux meufs bien attaquées : une tente de danser le krump et l'autre (plus grande de 20 cm et qui lui en met autant en kilos dans la vue) titube de façon ridicule. Elles essaient d'ailleurs de me traîner sur la piste (non Lomi, elle ne m'a pas touché la bite) et ont l'air fachées que je leur résiste.
Awol fait son show devant une grosse dizaine de personnes et il y met autant de tripes que devant une salle parisienne pleine. Appréciable même si la sélection est trop dark et les basses usantes. Pas terrible en somme mais merde ! On est à LA dans un club sympa, la bière est bonne... et les barmaids encore plus.
Comments:
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'tain ça démarre fort, c'est ouf comment je ressens exactement l'ambiance qu'on a vécu en lisant ça...
C'est juste dommage que tu n'aies pas voulu avouer que la meuf t'as fait chat bite (ce qui est indéniable).
C'est juste dommage que tu n'aies pas voulu avouer que la meuf t'as fait chat bite (ce qui est indéniable).
Je n'ai pas vu la scéne vu que vous etiez derriere, mais a ton air géné nico je suis sur que la krumpeuse defoncée au crack t'as touché la kette ! c'est obligé !
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